La FAO remet un équipement de contrôle phytosanitaire à la Tanzanie
Ces équipements font partie d’un programme en cours pour renforcer le système national de contrôles régissant l’importation et l’exportation agricoles.
La FAO, en collaboration avec l’Union européenne (UE) et le gouvernement de Tanzanie, a remis symboliquement à ce pays des équipements essentiels afin de renforcer la santé des plantes pour une meilleure sécurité alimentaire. Les équipements remis comprennent des voitures, des drones de surveillance, des motos, des équipements TIC et des équipements de laboratoire. Au cours de la remise, les participants ont assisté à des démonstrations des technologies de pointe en matière de surveillance par laboratoire et par drone.
Cette action « souligne notre conviction commune qu’en investissant dans l’agriculture, nous investissons dans le bien-être des générations actuelles et futures », a déclaré le Représentant de la FAO en Tanzanie, Nyabenyi Tipo, en s’exprimant lors de la cérémonie de remise.
Ces ressources font partie intégrante du projet « Renforcement des services phytosanitaires en Tanzanie pour une meilleure sécurité alimentaire » (STREPHIT) qui vise à renforcer les capacités de l’Autorité tanzanienne de la santé des plantes et des pesticides (TPHPA). Le STREPHIT est un projet de quatre ans « qui s’attaque aux contraintes administratives et techniques liées à la santé des plantes qui détériorent le commerce agricole et mettent en péril la sécurité et la sûreté alimentaires », a indiqué la Délégation de l’UE en Tanzanie.
Au cœur du projet STREPHIT se trouve une mission visant à renforcer le système national de contrôles officiels régissant l’importation et l’exportation de produits agricoles. La Tanzanie s’est engagée à accroître le commerce agricole en s’alignant sur les réglementations internationales pour une circulation fluide des marchandises à travers les frontières. Le budget global du STREPHIT est de 10,6 millions d’euros constitué d’une contribution de l’UE à hauteur de 10 millions d’euros, de la FAO à hauteur de 350 000 euros et de la Tanzanie à hauteur de 250 000 euros.
Source : dpa.news