Le vice-président, qui s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de diplômes à l’Académie de formation du service d’immigration, a souligné que ces acquisitions faisaient partie d’un rééquipement complet et de mesures d’amélioration pour le GIS. Pour qu’il puisse remplir son mandat, renforcer ses opérations et améliorer la sécurité aux frontières, « le GIS sera doté d’équipements de surveillance spécialisés, de bureaux régionaux, de logements et d’autres moyens logistiques opérationnels essentiels », a insisté Mahamudu Bawumia.
Le GIS procédait déjà à d’arrestations d’étrangers criminels
En expliquant les implications de plus en plus « complexes » des migrations sur la sécurité, le vice-président a fait savoir que le GIS procédait déjà « à d’importantes arrestations d’étrangers qui contrefont notre monnaie et d’autres qui sont impliqués dans la cybercriminalité, nuisant ainsi à l’image du Ghana ».
Les agences de gestion des frontières en Afrique de l’Ouest, notamment celles du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Togo, sont confrontées à plusieurs défis liés à la gestion des frontières, selon les dires de l’Organisation internationale pour les migrations. Il s’agit notamment du manque d’infrastructures et d’équipements adéquats aux postes-frontières existants, de la porosité des frontières et des activités des réseaux de trafic et de contrebande. En outre, il existe « la menace émergente de l’extrémisme violent » qui se propage à partir du Sahel.
Source: dpa.news