Le centre médical du camp de réfugiés de Mahama II, dans la province de l’Est, a ouvert en avril. Il est géré par l’organisation et permet jusqu’à trois césariennes quotidiennement pour les femmes réfugiées et celles des communautés voisines.
Avant l’ouverture du centre, les cas d’urgence étaient renvoyés à l’hôpital de Kirehe, à 35 kilomètres du camp, sur des routes de terre difficiles pour un trajet d’environ une heure et demie. De nombreuses femmes arrivaient à l’hôpital à un stade avancé du travail ou ayant accouché pendant le trajet.
Save the Children a indiqué que 48 pour cent des femmes envoyées à l’hôpital de Kirehe pour des complications obstétriques ont dû subir une césarienne d’urgence, et que beaucoup d’autres ont souffert de complications après l’accouchement en raison du manque de soutien pendant le travail.
« Pour les femmes et les mères, en particulier les réfugiées, l’accès aux soins de santé génésique est aussi important que l’accès à la nourriture, à l’eau et aux soins de santé de base », a expliqué la directrice de Save the Children au Rwanda, Maggie Korde.
Save the Children fournit des services aux réfugiés du camp de Mahama II depuis 2016. L’organisation a atteint plus de 86 000 personnes grâce à des services de santé et de nutrition, dont 715 enfants nés au centre en 2022.
Mahama II est le plus grand des six camps de réfugiés du Rwanda, accueillant plus de 58 000 personnes, essentiellement de la RDC et du Burundi. Les maternités du camp enregistrent en moyenne 140 naissances par mois.
Source: dpa.news