Cela a été rendu possible grâce à une contribution financière du ministère fédéral allemand des Affaires étrangères au « Fonds spécial pour les activités d’urgence et de réhabilitation » (SFERA, en anglais) relevant de la FAO, a indiqué l’agence onusienne spécialisée.
Selon la FAO, l’alerte précoce et la sensibilisation aux risques permettent, entre autres, d’atténuer l’impact des inondations sur les moyens de subsistance (cultures et bétail) et la sécurité alimentaire des communautés vulnérables.
En 2022, la région de l’Afrique de l’Ouest et du Sahel a connu l’une des pires années de l’histoire récente en termes d’impacts humanitaires dus aux inondations, a-t-on rappelé. Combiné à d’autres chocs et risques affectant la région, un nouveau risque d’inondation pour 2023 pourrait avoir un impact supplémentaire sur les populations et leurs moyens de subsistance, a-t-on prévenu.
Le SFERA a été créé en 2004 pour renforcer la capacité de la FAO à répondre rapidement et avec souplesse aux situations d’urgence et aux crises humanitaires grâce à la disponibilité rapide des fonds et ce, bien avant que les accords spécifiques ne soient signés avec les bailleurs de fonds.
Ainsi, le Fonds spécial permet d’obtenir une avance, dès qu’un donateur confirme une contribution, pour financer l’achat d’apports nécessaires en vue de protéger les moyens d’existence ou de relancer l’activité agricole, d’après la FAO.
Source: dpa.news