L’appel à candidatures est ouvert aux jeunes artistes visuels contemporains de différentes disciplines qui vivent et travaillent sur le continent africain, a indiqué le Goethe-Institut. Les candidatures doivent se faire en ligne sur cette plateforme dédiée, et ce, jusqu’au 31 août 2023. Le lauréat recevra un prix en espèces de 20 000 euros, ainsi que 10 000 euros pour la réalisation d’une publication. Deux autres artistes ou collectifs seront sélectionnés en tant que seconds et recevront chacun un prix en espèces de 5 000 euros.
Un prix pour promouvoir de brillantes pratiques artistiques contemporaines africaines
Le prix principal est décerné par un jury international qui sélectionnera les lauréats d’une liste de candidats présélectionnés par un comité de sélection. « Le prix d’art Henrike Grohs considère la qualité artistique d’une œuvre comme le critère le plus important. Depuis sa création en 2018, le prix s’est imposé comme une occasion exceptionnelle de promouvoir de brillantes pratiques artistiques contemporaines africaines », a-t-on souligné.
Durant les précédentes éditions, le prix principal a été remporté respectivement par le Camerounais Em’kal Eyongakpa (2018), la Kenyane Jackie Karuti (2020) et la Zambienne Gladys Kalichini (2022). Promotrice engagée de l’art contemporain en Afrique, Henrike Grohs qui a étudié l’ethnologie a dirigé le Goethe-Institut à Abidjan du 1er décembre 2013 à 2016. En 2009, elle a été nommée Conseillère en Culture et développement au Goethe-Institut d’Afrique du Sud.
Renforcer le dialogue panafricain à travers les arts
Actif au niveau mondial avec 157 instituts dans 98 pays, le Goethe-Institut est la plus importante institution culturelle de la République fédérale d’Allemagne. Il a pour mission de promouvoir la langue allemande à l’étranger, d’encourager la coopération culturelle internationale et de communiquer une image aussi complète que possible de l’Allemagne, en informant sur la vie culturelle, sociale et politique du pays. En Afrique, il apporte un soutien aux scènes culturelles locales, et renforce le dialogue panafricain à travers les arts.
Il y dispose de 19 instituts situés à Abidjan (Côte d’Ivoire), Accra (Ghana), Addis-Abeba (Éthiopie), Alexandrie, le Caire (Égypte), Casablanca, Rabat (Maroc), Dakar (Sénégal), Dar es Salaam (Tanzanie), Johannesburg (Afrique du Sud), Khartoum (Soudan), Kigali (Rwanda), Lagos (Nigéria), Lomé (Togo), Luanda (Angola), Nairobi (Kenya), Tunis (Tunisie), Windhoek (Namibie) et Yaoundé (Cameroun). Il dispose également de trois « bureaux de liaison » à Alger (Algérie), Kinshasa (RDC) et Ouagadougou (Burkina Faso) ainsi que d’associations culturelles à Antananarivo (Madagascar), Bamako (Mali), le Cap (Afrique du Sud), Harare (Zimbabwe), Kampala (Ouganda) et Maputo (Mozambique).
Source: dpa.news