Chaque centre dispose d’un atelier de couture équipé de machines à coudre professionnelles pour la production de textile-habillement, et d’une cuisine moderne pour dispenser des cours de cuisine et de transformation des aliments, a indiqué la GIZ.
Dans ces deux espaces, des femmes vulnérables (ayant perdu leurs maris dans la guerre civile, ou victimes de violences fondées sur le genre, entre autres) seront outillées en compétences professionnelles nécessaires leur permettant de lancer des microprojets générateurs de revenus et de s’autonomiser économiquement. Ces activités seront complétées par une formation à l’entrepreneuriat et des conseils en la matière.
Les WDTC sont « des espaces sûrs gérés par des femmes pour des femmes ». Ils mettent en œuvre un programme de formation, développé par la GIZ, et accrédité par le ministère libyen du travail. La mise en place des WDTC fait partie du projet « la décentralisation comme contribution à la stabilisation en Libye/Appui aux municipalités », cofinancé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ) et l’Union européenne (UE). Ce projet est mis en œuvre par la GIZ en collaboration avec le ministère libyen en charge de la Gouvernance locale, et 30 communes partenaires.
En Libye, les femmes ne constituent que 28 pour cent du marché de l’emploi, selon la Banque mondiale (BM). Plus de la moitié des Libyennes actives travaillent dans le secteur public, en particulier dans l’éducation et la santé. Leur présence est moindre dans le secteur privé, l’entrepreneuriat et les emplois bien rémunérés. Le pays affiche l’un des taux de chômage parmi les plus élevés au monde, notamment chez les jeunes et les femmes, d’après la GIZ.
Source: dpa.news