Baptisé « Ensemble pour agir sur les causes profondes du travail des enfants dans la Nawa » (Enacte), ce programme qui se poursuivra jusqu’en 2026 est cofinancé à hauteur de 5,4 milliards de francs CFA (plus de 8 millions d’euros) par l’Union européenne (UE) et la Suisse, a indiqué le gouvernement ivoirien.
Il est initié par trois agences onusiennes spécialisées, à savoir : le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), l’Organisation internationale du travail (OIT) et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), a-t-on ajouté.
Enacte vise à promouvoir les droits de tous les enfants et adolescents dans la région de la Nawa à travers l’accès à l’éducation et aux services sociaux de base, en les protégeant contre la violence et l’exploitation et en offrant aux jeunes en âge de travailler ainsi qu’à leurs parents, des opportunités de travail décent, a-t-on poursuivi.
Concrètement, le programme permettra à 100 000 enfants de bénéficier d’un apprentissage renforcé grâce aux développements d’outils pour l’amélioration de l’enseignement et l’éducation à distance ainsi qu’avec la distribution de matériel scolaire, d’après l’UE. Il aidera également plus de 20 coopératives de cacao à accroître leur production et gouvernance, selon la même source.
En effet, l’UE est le premier importateur mondial de cacao avec 60 pour cent des importations mondiales, et est le principal client de la Côte d’Ivoire. Dans ce pays ouest-africain, la production du cacao comporte des risques particuliers liés au travail des enfants, aux faibles revenus des agriculteurs locaux, à la déforestation et à la dégradation des forêts.
« Les consommateurs européens exigent des produits équitables et écologiquement durables et les pays producteurs se sont engagés à résoudre les problèmes de durabilité dans leurs chaînes de valeur du cacao », avait indiqué un responsable européen.
Source: dpa.news