Ces séances ont été organisées par le Service de lutte antimines des Nations Unies (UNMAS) et ses partenaires locaux, a annoncé la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
« C’est avec des images que les différents types d’engins explosifs ont été expliqués aux enfants âgés de 7 à 12 ans par les ONG qui interviennent dans la lutte contre les mines », a ajouté la même source. Le choix a été porté sur cette population en raison de sa vulnérabilité.
« Les enfants tout comme les personnes déplacées sont beaucoup plus mobiles », a expliqué la chargée de soutien psychosocial au Conseil danois pour les réfugiés (DRC), Fatoumata Sanogo, qui prenait part aux séances de sensibilisation.
Les enfants ont été en mesure à l’issue de la sensibilisation de répondre aux questions des agents qui vérifiaient les connaissances fraîchement acquises. Ils ont reproduit à travers des dessins les risques qu’ils encourent en manipulant les objets suspects.
Dans les régions de Gao et Ménaka, durant les deux dernières années, 13 incidents liés aux mines ont été enregistrés. Ils ont fait 42 victimes parmi les populations civiles. La Journée internationale de la lutte antimines de l’édition 2023 a été placée sous le thème « L’action antimines ne peut pas attendre ».
Source: dpa.news