Le projet a été initié afin d’aider les détenus à avoir un futur métier et à préparer leur retour dans la société. Il permet également le renforcement de capacités du personnel pénitentiaire qui prendra le relais dans l’encadrement des détenus, a précisé la MINUSCA. Selon la même source, l’administration de la prison de Ngaragba prendra le relais de ce projet pour former des formateurs. Le personnel pénitentiaire et les détenus formés pourront contribuer à pérenniser la formation en couture.
La représentante de la section des Affaires Judiciaire et Pénitentiaire de la MINUSCA, Leila Ben Othman, a réitéré l’engagement de la Mission à appuyer financièrement et techniquement l’administration pénitentiaire centrafricaine pour la réussite du projet.
En février, la MINUSCA a introduit dans la prison « une prise en charge sanitaire complète » pour les 1500 détenus. Financée par elle, cette prise en charge a été mise en œuvre par l’organisation américaine Health Through Walls, et l’association de lutte contre la pauvreté, AMICI per il Centrafrica. En 2018, une mutinerie a éclaté dans la prison de Ngaragba, à la suite d’une fouille inopinée, faisant deux tués et un blessé grave. Début mars 2023, la Plateforme de la société civile pour l’appui aux Réformes du système pénitentiaire, en collaboration avec la MINUSCA, y a recensé et documenté des violations des droits des détenus.
Source: dpa.news