Le responsable principal des affaires environnementales de la CEA, Linus Mofor, a exhorté l’Afrique à combler ses lacunes technologiques en engageant un dialogue entre les pays dans les domaines d’intervention prioritaires et en renforçant la recherche scientifique et technologique.
Le cas du Niger, où s’est tenu le Forum, est une illustration des contradictions prévalant en Afrique, a-t-on estimé. Malgré l’immense potentiel énergétique au Niger, le taux d’accès à l’électricité y demeure très faible avec 19 pour cent au niveau national, selon la Banque mondiale.
Pour accroître la production énergétique, les décideurs africains devront s’assurer que leurs pays disposent d’un savoir-faire suffisant pour l’utilisation des énergies renouvelables, mettre en place des mécanismes spéciaux pour attirer les investissements dans ces énergies et créer des capacités de recherche. Ils devront également tenir compte du contexte social, car la pauvreté énergétique signifie que certaines communautés n’ont pas les ressources énergétiques nécessaires pour lancer des projets, a-t-on estimé.
« Si nous devons mettre les gouvernements africains au défi d’investir eux mêmes, nous devons aussi garder à l’esprit que peu d’entre eux ont une capacité de démultiplication financière », a expliqué Jean Paul Adam, le directeur de la CEA pour la technologie.
Le cinquième Forum africain sur la science, la technologie et l’innovation a été organisé conjointement par la CEA, l’UNESCO, la Commission de l’Union africaine et le Département de la science et de l’innovation d’Afrique du Sud.
Source: dpa.news