« Nous nous réunirons pour briser les barrières, relever les défis et identifier les opportunités pour faire progresser l’égalité des genres et améliorer le bien-être des filles et des femmes, dans toutes leurs identités intersectionnelles », a-t-on lu sur le portail numérique de la conférence.
Trouver des « solutions durables »
La conférence WD, qui « place la santé et les droits sexuels et reproductifs au cœur de ses préoccupations », aborde les problèmes « complexes » touchant les filles et les femmes, « du changement climatique à la violence basée sur le genre » (VBG), et œuvre à trouver des « solutions durables sur l’égalité des genres », a-t-on expliqué. La prochaine édition a pour objectifs de « catalyser l’action collective pour faire progresser l’égalité des genres », « responsabiliser les dirigeants » sur ce thème, et « renforcer le mouvement féministe », entre autres.
La conférence WD a été initiée par Women Deliver, une organisation mondiale de plaidoyer créée, en 2007, par Jill Sheffield, une éducatrice et défenseure mondiale de la santé et des droits maternels, reproductifs et sexuels. « L’égalité entre les sexes » figure parmi les Objectifs du développement durable (ODD) définissant les cibles à atteindre, à l’horizon 2030, par les États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU).
De nombreux défis subsistent
En dépit des avancées réalisées ces dernières décennies dans ce domaine, de nombreux défis subsistent : les lois et les normes sociales discriminatoires restent omniprésentes, les femmes restent sous-représentées à tous les niveaux du pouvoir politique, et 20 pour cent des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans ont subi des violences physiques ou sexuelles de la part d’un partenaire intime sur une période de 12 mois, selon l’ONU. La pandémie Covid-19 a également entraîné une forte augmentation de la violence à l’égard des femmes et des filles, d’après la même source.
Source: dpa.news