La formation s’inscrit dans un contexte où la province du Kwilu et d’autres de la région du Grand Bandundu sont actuellement confrontées à une crise sécuritaire et humanitaire qui fait d’elles, le terrain d’action des agences et des organisations non gouvernementales humanitaires, ont indiqué les organisateurs. « Il y a des humanitaires qui viennent aider les bénéficiaires, alors par rapport à cette inégalité de pouvoir, il peut y avoir les mauvais comportements, les inconduites sexuelles de la part des humanitaires qui abusent de leur position », a expliqué le chargé de la prévention contre l’exploitation et les abus sexuels à l’UNFPA, Bertrand Kabembela.
Les organisateurs ont rappelé lors de la formation l’utilité du numéro vert lancé en décembre 2020 pour offrir aux bénéficiaires, témoins et lanceurs d’alerte un mécanisme d’alerte et de plainte assorti de garanties de sécurité et de confidentialité pour les communautés. Le numéro permettra « de prévenir les cas d’abus et d’exploitation sexuels, d’identifier et de prendre toutes les dispositions à l’encontre des personnes qui (…) violeraient leur devoir, et ceci, quel que soit leur grade, fonction ou nationalité », avait déclaré alors le Coordonnateur humanitaire de l’Organisation des Nations unies (ONU) en RDC, David Mclachlan-KARR.