L’ORREC aidera Djibouti, pays sujet à la sécheresse et à la famine, à mieux gérer ses ressources en eau et en nourriture, de plus en plus menacées par le réchauffement climatique, a indiqué l’AIEA. Il utilisera des données issues des isotopes (éléments aux propriétés physiques et chimiques spécifiques) pour produire des modèles climatiques et des outils de cartographie. Il étudiera notamment l’origine des masses d’air porteuses de pluie, les taux de reconstitution des nappes phréatiques et le mouvement de l’eau à travers le cycle hydrologique.
Prévenir des crises de l’eau
Les gouvernements et les organismes d’aide peuvent utiliser ces données pour aider à gérer et à prévenir des crises de l’eau ou d’autres crises environnementales. Par exemple, les données isotopiques peuvent être utilisées pour produire des cartes de la vulnérabilité des eaux souterraines, qui peuvent informer les décideurs sur la disponibilité de l’eau dans les aquifères, a expliqué l’AIEA.
Ces informations peuvent aider à gérer les aquifères, sensibiliser à la qualité et à la rareté de l’eau et améliorer les systèmes d’alerte sur les sécheresses et les inondations à Djibouti et dans la Corne de l’Afrique. L’ORREC a été construit avec l’aide du programme de coopération technique de l’AIEA, qui a soutenu des programmes de formation, des activités d’experts et la fourniture de matériel de laboratoire de pointe.
Il est géré par le personnel local, qui a été formé par l’AIEA à diverses applications nucléaires concernant le changement climatique et l’adaptation. La protection de l’environnement et le changement climatique sont l’un des domaines définis dans le programme-cadre national signé par Djibouti et l’AIEA pour les années 2022 à 2027.
Source: dpa.news