Les participants, une quarantaine, sont issus de différentes couches sociales des cinq territoires de la province, notamment la société civile, les journalistes, les leaders communautaires, les groupements de femmes et de jeunes, les autorités provinciales, l’administration, les forces de défense et de sécurité, la justice militaire, les partis politiques, a indiqué la MONUSCO. La formation vise à doter les acteurs de la société civile d’outils qui leur permettent d’être capables de caractériser et de déceler les discours de haine, puis d’en faire le monitoring afin de les prévenir, a-t-on ajouté.
Elle a porté, entre autres, sur la définition des discours de haine, la présentation sur le cadre normatif national de prévention et de répression des discours de la haine, le rôle et la responsabilité des hommes et femmes politiques et leaders communautaires, le rôle et la responsabilité des médias dans la prévention des discours de haine, le monitoring du discours de haine et le respect de la liberté d’expression. En effet, les discours de haine sont généralement à la base de plusieurs conflits intercommunautaires qui émaillent la province de l’Ituri, ont déploré les participants, précisant que plusieurs conflits en cours dans cette province tirent leurs sources de discours sur fond ethnique, religieux, racial ou encore historique.
Les réseaux sociaux sont les principaux canaux pour la propagation des discours de haine, a souligné l’un des participants qui a plaidé pour « l’amélioration de la gouvernance des réseaux sociaux ». L’ONU estime que les discours de haine sapent les efforts de restauration de la paix sociale et du vivre-ensemble.
source: dpa.news