Elle soutient le renforcement de la capacité des hôpitaux de district et des autres établissements de référence de premier niveau à dépister et à prendre en charge rapidement ces maladies, ce qui permettra de réduire le nombre de décès. Les maladies non transmissibles graves sont des affections chroniques qui, en l’absence de diagnostic rapide et de traitement, entraînent une hausse des taux de handicap et de décès chez les enfants, les adolescents et les jeunes adultes, a-t-on expliqué. Dans le pire des cas, les patients ne vivent pas plus d’un an après le diagnostic. En Afrique, les maladies non transmissibles graves les plus répandues sont la drépanocytose, le diabète de type 1 et le diabète de type 2 insulinodépendant, les rhumatismes cardiaques, la cardiomyopathie, l’hypertension sévère et l’asthme modéré à sévère et persistant.
Dans la plupart des régions du continent, ces maladies sont traitées dans les établissements de santé tertiaires, que l’on retrouve principalement dans les grandes villes. Elles représentent la majeure partie des dépenses personnelles des patients en Afrique et, en raison de leur nature chronique, entraînent souvent des dépenses de santé très élevées. En proposant le traitement des maladies non transmissibles comme un ensemble de services disponibles dans les établissements de santé primaires et de district, les patients dépenseront moins d’argent, particulièrement pour le transport, l’hébergement dans les villes, et la durée des trajets vers les établissements de santé sera réduite, a affirmé l’OMS.
source: dpa.news