Ce Forum a été organisé par le Bureau régional des Nations unies pour l’Afrique centrale (UNOCA) et la CEEAC, en collaboration, entre autres, avec la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). La rencontre a mobilisé une centaine de participants, dont des journalistes, blogueurs et autres professionnels de l’information et de la communication ainsi que des régulateurs et auto-régulateurs des médias, des membres de la société civile et des confessions religieuses, des commis de l’État et des acteurs socio-politiques, entre autres.
La stratégie et le plan d’action proposent « des outils appropriés » pour faire face « de manière collective et coordonnée » au phénomène des discours de haine, a expliqué l’Organisation des Nations unies (ONU). Leur adoption est une « importante initiative pour le vivre-ensemble dans les pays de l’Afrique centrale », a-t-on souligné. Les deux documents permettent de « mieux comprendre le sens des concepts, y compris la différence entre les discours de haine et l’incitation à la violence », a indiqué la MONUSCO. Ils mettent l’accent sur « la nécessité de se conformer aux normes internationales en matière de droits de l’homme, en particulier le droit à la liberté d’opinion et d’expression », a-t-on poursuivi de même source.
À ce regard, la MONUSCO a mis en exergue l’importance des « contre-récits, des discours positifs et la promotion d’un espace civique » en tant que principaux moyens de lutte contre les discours de haine. Selon l’UNOCA, les discours de haine, qui sont « souvent utilisés comme des armes par de nombreux protagonistes dans presque tous les pays de l’Afrique centrale », créent « les conditions propices à l’éclosion ou à l’aggravation des crises et conflits ». « La haine pollue les contenus de la plupart des médias de la sous-région ainsi que les réseaux sociaux », a annoncé en 2021, le Directeur exécutif de l’Association camerounaise des professionnels des médias, Tarhyang Enowbikah Tabe.
source: dpa.news