La communauté internationale celèbre ce 25 novembre la journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles.
Une occasion qui devrait mise à profit, pour interpeller les consciences des dirigeants, mais aussi de l’ensemble des populatiosn à mettre un terme à cette barbarie d’une autre époque.
Parmi ces violences, il y’a les mariages forcés et précoces.
Pour l’opinion, la violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues, les plus persistantes et les plus dévastatrices dans le monde. Elle demeure également l’une des moins signalées en raison de l’impunité, du silence, de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent.
Toutefois, il faut se réjouir dans le contexte Guinéen, où depuis quelques années maintenant, les mariages précoces, encore appelés mariages d’enfants, ont tendance à reculer en République de Guinée.
Cela pourrait s’expliquer par l’application des accords et conventions protégeant les femmes et les filles, à l’image de la CEDEF, la convention des nations unies relatives à l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, la convention sur les droits des enfants, adoptés par l’Etat Guinéen.
Au niveau national, on pourrait citer la constitution, le code de la famille et bien d’autres textes juridiques.
Les multiples campagnes de sensibilisation notamment des religieux et des médias, y sont également pour quelque chose.
En soi donc, l’existence des textes de lois est un acquis majeur certes, mais il faut reconnaitre que leur application souffre dans la pratique.
Il n’est pas rare de voir des cas de mariage forcé notamment en milieu rural, en dépit de toutes les conséquences physiques, morales et psychologiques que cette pratique pourrait engendrer selon les spécialistes.
Parfois même, on assiste à des crimes, ou l’un des époux, ou ces enfants, portent atteinte à la vie de l’autre conjoint.
Par ailleurs, il faut noter le travail remarquable, mais souvent critiqué des associations de défense des droits de femmes, qui œuvrent sur le terrain.
On les taxe même, de vouloir enfreindre à nos coutumes, à notre tradition. A cela il faut ajouter d’autres critiques souvent acerbes à leur encontre.
L’un dans l’autre, cette journée de sensibilisation aux violences faites aux femmes et aux filles, devrait interpeller la conscience collective de chacune et de chacun, quant’ à la situation de discrimination et de violnece subit, par celles qui constitueraient plus de la moitié de la population mondiale.
Comme disait l’autre, éduquer une femme c’est éduquer, toute une nation.
Idiatou Camara