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Fatoumata DIAWARA, connue sous le sobriquet « la Diawaraze’’, est l’une des rares femmes qui incarne la fierté du journalisme féminin dans le paysage médiatique du Nabaya. Elle se batte au quotidien pour se tailler une place auprès des hommes. Le correspond de la guinéenne à Kankan brosse son portait.
Fatoumata DIAWARA est née le 28 décembre 1991. Après le secondaire, elle s’oriente en sciences expérimentales dans un lycée de Kankan. Elle obtient le bac unique en 2008 et s’oriente dans l’une des rares universités privées de l’intérieur du pays en sciences comptables, filière performance financière. Elle en ressort en 2012 avec mention très bien.
Passionnée du micro, Fatoumata Diawara démarre sa carrière en 2010 au sein de la première radio privée à l’intérieur du pays (Milo FM). Parallèlement elle obtient son premier emploi dans une agence financière ‘’COOPEC Nafa’’ (Coopérative d’Epargne et de Crédit Nafa). Sa passion et son dévouement pour le journalisme l’ont conduit à devenir rédactrice en chef de la radio Milo FM. Un poste qu’elle quittera plus tard pour les raisons sociales. Dans sa riche carrière de journaliste, elle a été correspondante de beaucoup de médias de la capitale.
Outre le journalisme elle évolue aussi au sein d’ONG. Fatoumata DIAWARA est la vice-présidente de l’association des journalistes de Kankan ‘’AJK’’, mais aussi la trésorière de l’entente régionale du syndicat des professionnels de la presse privée.
Malgré de nombreuse difficultés quelle rencontre dans le métier de journaliste Fatoumata ne baisse pas les bras: ‹‹ le journalisme est un métier très noble. Le micro c’est ma passion quelques soient les difficultés si on a un objectif à atteindre, on le fera. Aujourd’hui, mon rêve c’est de travailler pour RFI parce que j’ai foi en mes compétences. C’est vrai que j’e n’ai pas fait du journalisme à l’Université mais j’ai suivi beaucoup de formations dans ce domaine. »
Fatoumata DIAWARA est l’une des rares journalistes à Kankan à être à la fois reporter, animatrice, présentatrice et correspondante.
Kanakan: Mamadi Kaba pour laguineenne.info