Dans la sous-préfecture de Tanéné, les femmes s’intéressent peu à peu
à l’agriculture. Certaines le font par passion et d’autres sont poussés par les aléas de la vie à l’image de Fatoumata Sidibé qui fait recours à la terre pour joindre les deux bouts.
Depuis plus de 2 ans, Fatoumata Sidibé évolue dans l’agriculture pour supporter la charge familiale. Le coût de la vie l’aurait conduit dans cette aventure ou selon elle, elle retrouve son bonheur et vie en toute dignité.
Derrière sa maison, elle cultive du gombo, le manioc, la feuille de patate, le piment, le maïs et autres légumes. Fatoumata a aussi son champs situé à 2 km de son domicile. Là on n’y trouve le riz, l’arachide et également du manioc et d’autres légumes. « Quand je venais d’arriver à Tanéné, je ne connaissais rien de tout ça. C’est la cherté de la vie qui m’a poussé à faire l’agriculture. Avant de me lancer j’achetais tout au marché mais je trouvais mes condiments insuffisants pour une grande famille comme la mienne surtout que ni mon mari, ni moi ne travaillons, ça été ma source de motivation. Maintenant Dieu
merci quand j’ai un étranger (parents) je peux au moins lui donner des légumes pour rentrer avec ».
Pour éviter la pénurie d’eau surtout en saison sèche, deux puits ont été creusés dans le champs pour faciliter l’arrosage mais aussi pour la réussite des cultures en cette période
nous confie la mère de famille.
Cette femme est épaulée au cours des travaux champêtres par ses enfants et rejointux qui l’ont rejoint.
« Ils m’aident beaucoup dans mes travaux notamment le défrichage, l’arrosage pendant la saison sèche et surveiller le champ. S’il y a tout le temps quelqu’un sur les lieux, ça te met à l’abri mais sinon y a des gens qui viennent voler les cultures. Mais moi mon mari vient à tout moment vérifier ».
Fatoumata Sidibé précise qu’ au début on la fournissait en semences à partir de son village, mais actuellement elle les prélève sur ses récoltes avant
de vendre le reste au marché. Sa seule inquiétude pour l’instant est la présence de nuisibles qui pourraient sérieusement affecter les cultures.
« Les insectes commencent à détruire mes cultures, mais j’ai appelé un
pulvérisateur qui a fait son travail. Mais l’inquiétude si ce n’est pas le bon produit qui est utilisé ça gâte les cultures ».