Malgré les lois contre le viol dans le monde, des cas sont toujours enregistrés. En Guinée, le phénomène devient fréquent à travers le pays. Pire, les toutes petites (mineures) sont pas à l’abri. Des hommes mal intentionnés les tombent dessus.
Le 6 juillet dernier, une fillette de 6 ans a été victime de viol à Tanéné marché dans la commune de Matoto. Le présumé auteur du viol Ibrahima Kolon la vingtaine révolue, serait en cavale d’après le témoignage de la mère de la victime Idiatou Diallo. Sur les circonstances du viol Djénébou Bah précise, que le présumé violeur aurait demandé à la petite de lui acheter de l’eau, dès qu’elle est revenue, il a fait sa sale besogne.
« Il lui a demandé d’aller acheter de l’eau à boire, quand elle est revenue, il lui a fait rentrer dans la chambre, il a enlevé son caleçon et s’est couché sur elle. Quand la fille a commencé à pleurer, il a pris sa main et mettre sur la bouche de la fille. Dès qu’il a fini, la fille est sortie. C’est vers le soir, la fille est venue me raconter ce qui lui est arrivée. Quand elle a expliqué, nous avons pris la fille pour l’envoyer à l’hôpital, on a payé 50. 000 GNF pour la faire consulter, le docteur a confirmé que la fille a été violée » narre-t-elle.
Vu que Kolon est un membre de la famille, les parents de la petite Idiatou ont informé la famille du présumé auteur, qui cependant n’accorde pas d’importance à ce problème « Ibrahima Kolon est l’enfant à la coépouse de la tante de mes enfants, donc dès que nous sommes revenu, on a informé ses parents. Ils ont dit que s’il avait violé la fille qu’elle allait souffrir plus que ça, que ce n’est pas vrai. Les gendarmes sont aussi venus pour envoyer la petite pour refaire le test à Ignace Deen, eux aussi ont confirmé que la fille a été violée. Dès lors, sa famille ne vient même pas demander l’état de ma fille, c’est moi seule qui fait les démarches pour son traitement » conte-t-elle.
Depuis que l’acte s’est produit, Idiatou Diallo n’est plus la même, elle joue moins, ne mange presque pas et a perdu du poids. Soucieuse de l’état de sa fille, Djénabou Bah demande que justice soit faite, retrouver le présumé violeur qui est en cavale. Leur avocat envisage de déposer les dossiers nécessaires au niveau de Direction de la Police Judiciaire DPJ à Kaloum et alerter les organisations de la société civile qui s’occupent des cas de viol sur mineures.
Hassatou Lamarana Bah