Le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée SLECG a animé ce jeudi 9 Août 2018, un point presse à la maison commune des
journalistes. Kadiatou Bah et son groupe, invitent le camp d’Aboubacar Soumah à quitter le plus vite possible le siège du SLECG et compte
également porter plainte contre ce groupe pour viol de leur droit.
Pour le SLECG version Kadiatou Bah, Aboubacar Soumah et son groupe ne sont plus légaux aux yeux de la nation et de la communauté internationale.
Au cours du point de presse organisé ce jeudi 09 Août, les initiateurs ont énuméré les actions réalisées depuis leur mise en place mais aussi des accusations à l’endroit du camp adverse. La secrétaire générale elle, parle de violation de droits à leur égard. Par ailleurs, elle remet en cause la légitimité d’Aboubacar Soumah qui se serait même désaffilié de l’USTG.
Kadiatou Bah poursuit en disant que le camarade Aboubacar Soumah et son groupe, se permettent d’occuper illégalement les locaux du SLECG. C’est pourquoi depuis janvier 2018, une procédure judiciaire serait engagée contre eux pour dit-elle viol de leur droits, faux et usage de faux et tant d’autres comportements qu’elle qualifie de délictuels qui n’aurait pas eu jusque-là de suite. Ce qui les a d’ailleurs poussé d’aller ouvrir les locaux du SLECG. « Nous avons engagé une procédure judiciaire au tribunal de première instance de Dixinn depuis janvier 2018 contre Aboubacar Soumah, pour violation de nos droits et tant d’autres comportements délictuels. Mais comme rien n’a été fait jusque-là, nous sommes allés ouvrir doucement les portes du SLECG. Si y a casse ou quoi que soit cela serait dû aux loubards. Ils ont même confisqué une nos motos. Nous considérons tous ceci comme étant une atteinte à nos droits fondamentaux et nous en appelons au témoignage de la communauté internationale pour cela ».
Pour l’heure, la situation reste tendue entre les deux camps car le SLECG version Aboubacar Soumah n’entend pas fléchir et compte également porter plainte pour la casse de leur siège qui fait objet de dispute.