Les orphelinats Guinéens se battent pour l’éducation des enfants en situation difficile, parmi eux, figurent les non désirés coupés des deux parents biologiques. Malheureusement ces foyers manquent de moyens et de partenaires pour les accompagner dans leur mission. A l’orphelinat foyer de l’espoir les difficultés sont d’ordre éducatifs et nutritionnels pour la bonne croissance des enfants.
Depuis 1998, l’orphelinat Foyer de l’Espoir s’investit pour le bien être des enfants en situation difficile. Sa capacité d’accueil actuelle est de 34 enfants repartis dans trois ville à savoir Macenta, N’Zérékoré, Conakry qui abrite le grand centre et bientôt un autre sera ouvert à Forécariah. Dans cet orphelinat, on ne trouve que des enfants non désirés abandonnés par leurs parents biologiques et dont l’âge varie de 0 à 18 ans. C’est pourquoi, l’objectif de Madame Marie Kenneth Guilavogui fondatrice du dit orphelinat est de leur donner le maximum d’affection mais également les offrir un mode de vie décent à travers une prise en charge psycho _sociale, nutritionnelle, tout en veillant sur leur éducation. Bref tout ce qui concerne le droit des enfants.
Compte tenu de la capacité du centre de Conakry et de l’âge des enfants dame Kenneth pour mieux les encadrer, décide de les ramener à domicile ou notre équipe a trouvé neuf enfants dont des triplés . Pour Marie Kenneth, au fur à mesure que les enfants grandissent, la demande s’accroit. Pour mieux répondre à leurs besoins, les orphelinats font recours au système de parrainage à travers un courrier adressé au ministère de l’Action Social. « A ce jour, nous avons besoin de parrainer les enfants parce que plus les enfants grandissent, plus les besoins s’accroissent et plus on n’a besoin de faire de mieux en mieux .Pou faire d’eux des citoyens dignes de nom il faut veiller au strict respect des droits des enfants donc c’est dans ce cadre que nous faisons appel à des personnes ressource pour nous aider ».Certaines écoles , garderies voir même des églises aussi viennent en appui à ces enfants afin d’avoir un accès facile aux cours mais aussi réduire la charge des orphelinats et leurs permettent dit _elle d’avoir un niveau d’instruction de taille. A travers le constat des psychologues et des enseignants, les enfants qui sont détectés pour faire les corps de métier sont orientés en fonction de leur passion.
Marie Kenneth Guilavogui tire son n’inspiration des attaques rebelles au Libéria dont la Guinée a été le principal pays d’accueil .En sa qualité de médecin, elle a été l’une des responsables chargée de faire le tri des enfants en situation difficile pour leurs prise en charge à l’époque mises en place par les deux hôpitaux Ignace Deen et Donka. » j’ai apporté ma contribution pour la protection des droits de cette couche vulnérable a-t-elle souligné ». « Je me suis dis que ça peux être l’une de mes missions en tant qu’activiste des droits humains afin de donner le maximum de moi-même dans le cadre social pour toute personne nécessiteuse ».
La fondatrice ne manque pas de détermination pour la réussite de ces enfants mais le gros problème auquel elle est confrontée est le manque de partenaire. Son orphelinat n’a qu’un seul partenaire sûr qui depuis dix ans lui donne des vivres (riz ou des vêtements) à la fin de chaque mois et parfois elle reçoit l’apui de la première Dame Hadja Djénè Kaba Condé et autres précise Marie Kenneth. Malgré les difficultés rencontrées, elle se dit méfiante des adoptions surtout au niveau international car elle perd ainsi le contact des enfants et pire ils sont le plus souvent maltraités. D’ou son cri de cœur à l’endroit du gouvernement pour venir en aide aux orphelinats à travers les subventions comme dans certains pays, la réglementation du secteur pour le bon fonctionnement et l’extension de leur centre à travers la Guinée.