Il ne passe pas un jour en Guinée sans qu’on n’entende parler d’abus envers des couches vulnérables comme les femmes et notamment les enfants. Viol, inceste, coups et blessures, exploitation, pour ne citer que ceux-là sont fréquemment enregistrés malgré les nombreuses conventions sur leur protection ratifiées depuis belle lurette par la Guinée.
Pour le président de l’institution Nationale Indépendante de Défense des droits Humains (INIDH), si certaines réformes par l’Etat sont nécessaires, il faut aussi plus d’implication des OSC auprès des victimes afin que celles-ci acquièrent du soutien nécessaire.
Mamady Kaba souhaite aussi la mise en place de centres d’écoutes de proximité à travers le pays pour mieux prendre en compte les préoccupations des victimes et aider ainsi à gérer certains cas d’abus sans impacter sur la cohésion familiale ou sociale.
Ecoutez cet entretien réalisé par Hadjiratou Bah.