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Dans plusieurs préfecture de kankan comme kouroussa et Mandiana, les citoyens s’investissent dans le maraîchage.
A Baro par exemple, une sous-préfecture située à environ 30km de la préfecture de kouroussa, jeunes et femmes s’activent dans la culture maraîchère notamment la tomate, la laitue, le piment, le gombo, l’aubergine, oignon et tant d’autres légumes.C’ est pour faire face aux besoins de la famille mais aussi approvisionner le marché de leur loclité et des villages environnants.
Cependant, ils sont confrontés par le manque criard d’ eau pour arroser les cultures, d’intrant agricoles et d’ accompagnement pour pour booster leur activité. Sur les lieux nous avons rencontrés Aminata Traoré, est une maraîchère que nous avons interrogés à ce sujet.
<< La première difficulté que nous rencontrons ici est le manque d’eau. Non seulement nous n’avons pas assez d’eau pour arroser nos cultures, mais les insectes nous posent également problème. Au moment où nous espérons avoir de bons résultats, c’est à ce moment que les insectes viennent détruire nos légumes. Nous travaillons dur aujourd’hui car nous n’avons pas d’autre choix, sinon les résultats ne sont pas satisfaisants. Mais comme nous n’avons pas d’autres activités, nous devons nous accrocher. Autrefois, Baro approvisionnait de nombreux villages de Kouroussa. Aujourd’hui, notre seule préoccupation est de savoir comment obtenir de l’eau en quantité suffisante pour restaurer notre position dans la culture maraîchère, on n’a pas d’intrant agricoles pour faire prospérer nos plants. >>
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan.