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C’est l’un des plus anciens métiers au monde. Qui est pratiqué actuellement par plusieurs jeunes filles à des différents endroits sous différentes formes.
Elle sont nombreuses dans les maquis et certaines boîtes de nuit pour ce service appelé dans un langage classique (fille de joie) ou (demoiselle de plaisir) les prostituées traversent un moment de précarité pendant ce mois de ramadan.
Dans la soirée de ce jeudi 04 avril 2024 la rédaction de votre quotidien en ligne à travers un de ses journalistes a fait un tour dans quelques maquis et boîtes de nuit de la capitale, partout c’est le même constat, l’ambiance n’est pas de taille et elles sont là à attendre un potentiel client qui vient en compte goutte.
De Taouyah en passant par Kipé jusqu’à Lambanyi difficile d’obtenir une interlocutrice puisqu’elles sont allergique aux hommes de micro.
Ce n’est qu’à la Cité Enco5 toujours dans la commune de Ratoma qu’on a rencontré Mlle M.C.
Difficilement elle accepte de nous dire quelques mais finalement nous sommes parvenus à faire parler notre demoiselle M.C d’ailleurs qui n’est pas son nom mais pour des mesures de sécurité nous préférons l’appelé ainsi.
M.C dit exercée le métier avec fierté puisqu’elle gagne selon elle dignement sa vie avant de laisser entendre qu’elle parvienne tant bien que mal à gérer le coup pendant de moment de pénitence du monde musulman <<Nos activités pendant ce mois de Ramadan ne sont pas du tout facile.
Comme vous le savez, une bonne partie de nos clients est musulman et tout le monde est en jeûne donc la rareté de la clientèle est constaté, pratiquement ça tourne pas comme nous le souhaitons nous parvenons difficilement à joindre les deux bouts.
Les quelques uns qui viennent la nuit se plaignent aussi d’une conjoncture économique compliquée.
Donc pratiquement nous venons malgré.
Le peu que nous gagnons aussi nous sommes obligés de partager avec le gérant du lieu où nous sommes.
On était là quand-même en nombre mais certaines de nos amies ont préféré n’est pas travailler pendant le mois de Ramadan puisqu’elles estiment que l’activité ne peut aller avec l’observation du jeûne je respecte leur choix.
En tout cas pour le moment je n’ai aucun regret puisque je gagne au moins dignement ma vie dans ce que je fais>> a-t-elle expliqué
Francis Loua, est le gerant du maquis où travaille notre demoiselle de plaisir qui nous a accueilli sans condition, Francis soutient à son tour que l’affluence pendant ce mois de pénitence est faible <<Nous avons plusieurs types de clients donc depuis le début du ramadan on a pas fermé le coin. Mais pratiquement le mouvement n’est pas comme d’habitude, comme vous le constatez les filles sont là sans clientèle
Elles traversent un moment pénible, mais elles viennent quand même, elles peuvent passer toute la journée assises ici à la recherche de la clientèle.
Certaines se confient à moi par rapport à la situation actuelle mais ça ne va pas du tout.
Vous pouvez remarquer, depuis que vous êtes venus vous le voyez elles sont couchées.
Bien-sûr d’autres viennent consommer même en pleine journée, mais je n’ai pas à vous le prouver puisque vous le voyez par vous-même>> dit Francis Loua
Raphaël Gomou cet gérant autre que nous avons rencontré abonde dans le même sens mais tout de même espère qu’après le ramadan les choses seront à la normale<<Nous essayons tant bien que mal à joindre le deux bouts, mais c’est pas du tout facile, depuis le début du ramadan la clientèle est faible. Mais quand même nous résistons comme nous le pouvons>> dit cet autre gérant au quartier Petit Simbaya dans la commune de Ratoma.
À rappeler qu’elles étaient visible dans certains endroits visités à l’attente d’un potentiel client.
Aly Diallo pour Laguineenne.info1