A kankan, plusieurs femmes mariés, et veuves réunis en groupement évoluent dans des activités génératrices de revenu comme le maraîchage. C’ est pour satisfaire leurs besoins et celle de leurs familles, malgré les difficultés rencontrées de part et d’autres. Adama Coulibaly, présidente d’un des groupements de femme, explique les motifs qui leurs ont poussés à faire cette activité.
<<Je commence par remercier le gouvernement guinéen qui nous a donné cette parcelle ici à bordo, mais surtout le faite de prendre les techniciens agricoles et leurs mettent à notre disposition, c’est un a tout. Les raisons qui nous aies poussés à prendre une telle initiative, est d’être tout d’abord autonome, indépendante, les femmes ne sont pas faites pour rester à la maison, nos maris ne peuvent pas tout faire pour nous dans le foyer, en tant que femme on n’a des obligations et besoins à satisfaire, on n’a des enfants à entretenir, donc on s’est dit que c’est l’union qui fait la force, on va se mettre en groupe et choisir de faire des spéculations comme la laitue, les aubergines et les feuilles d’oignons plus la carrotte, pour voir ce que ça va donner comme résultat, depuis lors les chosesont bougées, on ne manque plus nos petites dépenses, parfois quand nos maris manquent de dépense, on fait la dépensepour eux pour une question de complémentarité, nos enfants sont scolarisés et habillés grâce à cette activité, aujourd’hui toutes les femmes qui travaillent sur ce périmètre maraîcher peuvent s’en féliciter par rapport à ceux qui ne travaillent pas, on vient et on fait la transplantation, pu chaque matin et soir on arrose les plants, c’est un œuf de soulagement pour nous les veuves et femmes mariées>>. À fait savoir.
Fanta Camara, est aussi une veuve.
<<Cette activité, me permet d’assurer les dépenses de ma familles depuis la mort de mon mari, donc quelque soit les difficultés dans ce travail, je continuerai jusqu’au bout, on n’avait commencé ce travail d’autres nous disaient qu’on n’aura rien et c’est une perte de temps, mais aujourd’hui quand certains d’entre eux ont un problème d’argent ils viennent vers nous, et on n’a une caisse ou chaque bénéficiaire met quelque chose à la fin du moi>>. À t’elle martelée.
Parlant de cette activité qui permet à plus d’une centaine de femme d’être autonome, elles sont aussi confrontées à des difficultés.
<<Dans toutes activités, il y’a des difficultés, la chose qui nous fatiguent beaucoup est le problème d’eau, quand on parle de maraîchage il faut parler de l’eau, on n’a pas d’eau en abondance malgré les châteaux installés un peu de partout, mais les cuives ne reçoivent pas l’eau comme il faut, notre clôture n’est plus valable, parfois les animaux entrent pour brouter nos plants, ce qui est une perte pour nous, nous invitons les partenaires financiers et le gouvernement de nous venir en aide, c’est notre espoir ça, on n’a pas étudié mais c’est ce qu’on sait faire, qu’ils nous aident>>. À t’elle lancer.
Pascal Kolié, correspondant régional à kankan.