Coopération scientifique entre l’Algérie et l’Allemagne
La stratégie du gouvernement allemand sur la production de l’hydrogène vert a défini l’Afrique comme un partenaire important en matière de production et d’exportation de cette énergie.
En Algérie, l’École nationale supérieure en énergies renouvelables, environnement et développement durable, située à Batna (Nord-est) et l’Université de technologie de Hambourg (TUHH, en acronyme allemand) ont signé un mémorandum d’entente instituant une coopération scientifique bilatérale dans le domaine de l’hydrogène vert. Cette coopération est financée par La Banque allemande de développement (KfW) qui agit pour le compte du gouvernement fédéral allemand, a indiqué l’ambassade allemande à Alger.
Dans ce cadre, le Professeur Martin Kaltschmitt de la TUHH va dispenser, en ligne et durant un semestre, un cours sur les « Chaînes d’approvisionnement en hydrogène vert » au profit d’étudiants relevant de six universités algériennes, a indiqué l’École de Batna. En Allemagne, l’hydrogène joue un rôle prépondérant pour la transition énergétique. Le pays aura besoin de grandes quantités d’hydrogène afin d’atteindre la neutralité climatique, d’ici 2045.
Cette source d’énergie permet, en effet, une production industrielle et une circulation des poids lourds, respectueuse du climat. La stratégie du gouvernement fédéral allemand sur la production de l’hydrogène vert a défini l’Afrique comme un partenaire important en matière de production et d’exportation de cette énergie, obtenue avec de l’électricité renouvelable. Cette stratégie prévoit, outre la création d’un marché local de l’hydrogène, la promotion de coopérations internationales dans ce secteur.
Ne disposant pas de possibilités suffisantes pour produire, stocker et transporter des énergies renouvelables pour produire de l’hydrogène vert, l’Allemagne cherche des pays partenaires riches en superficie, en ensoleillement et très venteux pour produire l’hydrogène vert, en quantité suffisante. Pour Berlin, l’Algérie a tous les atouts pour devenir, en quelques décennies, un acteur majeur dans le marché mondial des énergies renouvelables. L’Algérie prévoit d’installer, à l’horizon de 2035, une capacité globale de 15.000 mégawatts d’électricité d’origine renouvelable.
Source : dpa.news