L’édition de 2023 verra une « large » participation de ministres africains concernés par l’innovation et les startups, ainsi que des porteurs de projets innovants, a indiqué le ministère, cité par l’agence de presse algérienne (APS). Elle vise à consolider la coopération africaine dans le domaine de l’innovation, à « développer des projets émergents » et à « renforcer le rôle des jeunes et des innovateurs dans la réalisation du développement durable en Afrique », a-t-on ajouté.
La première édition, à laquelle ont participé des représentants de 35 pays africains, a été couronnée par l’adoption de la « Déclaration d’Alger pour le développement des startups en Afrique ». Il s’agit d’une feuille de route, la première du genre en Afrique, instaurant une coopération interafricaine de haut niveau dans ce domaine, a-t-on rappelé. Sur proposition de l’Algérie, la Déclaration a été adoptée, au cours de cette année, par le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA).
Dépendant largement de ses revenus gaziers et pétroliers, l’Algérie veut faire des startups la « locomotive » d’un nouveau modèle économique basé sur la connaissance et l’innovation. Dans cette optique, le pays a mis en place, depuis 2020, une batterie de mesures pour inciter ses jeunes à se lancer dans un business à fort potentiel de croissance : les startups.
Source : dpa.news