Rendez-vous annuel initié par un groupe béninois spécialisé dans l’évènementiel, MIA vise, selon ses organisateurs, à « contribuer à la valorisation et la restructuration du métier d’instrumentistes en Afrique afin de raviver l’espoir de ceux qui s’y adonnent actuellement et de créer des espaces favorables aux talents futurs ».
Il s’agit aussi de « contribuer à la renaissance des grandes formations musicales qui vont animer les capitales et les quartiers de villes pour booster le show bizness », a-t-on lu sur le site web du festival.
MIA fait partie d’un projet intitulé « Appui à la promotion et à la valorisation des musiciens instrumentistes africains ». Comprenant un festival et un concours, ce projet a pour ambition d’offrir une tribune unique d’expression et de distinction notamment aux musiciens instrumentistes du continent africain, et aux fabricants et vendeurs d’instruments de musique et de sonorisation.
La compétition est ouverte à l’intention des orchestres des 15 pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Sélectionnés à l’issue d’un appel à candidatures, les orchestres qui prendront part au festival vont concourir dans cinq catégories à savoir : meilleur trompettiste, meilleur pianiste, meilleure composition 100 pour cent live, meilleur percussionniste, et meilleur instrument traditionnel.
Au programme de la nouvelle édition, une table ronde sur le thème : « Apport de la digitalisation dans la promotion de la musique africaine : quelle part du marché occupent les musiciens africains et comment jouissent-ils de leur droit d’auteur et droit voisin ? », ont annoncé les organisateurs.
Source: dpa.news