Cette nouvelle loi permettra, selon la même source, de doter le Burkina Faso d’un « cadre normatif plus élaboré » pour la sauvegarde et la valorisation de son patrimoine culturel et pour « assurer sa protection en période de conflits armés ».
La culture est « l’âme et l’arme d’un peuple », a déclaré le ministre de la Culture, Jean Emmanuel Ouédraogo, en ajoutant que cette loi venait renforcer « de façon significative et efficace, la gouvernance du secteur du patrimoine culturel de façon générale ».
Selon lui, cette loi consacre de nombreuses innovations qui permettent au ministère de la Culture et aux acteurs impliqués dans la sauvegarde et la valorisation, d’avoir les outils nécessaires pour mettre en sécurité le patrimoine culturel matériel et immatériel du Burkina Faso.
Au-delà de la sauvegarde, la loi vise à promouvoir le patrimoine burkinabè. Elle a pour objectif de faire du pays « une destination prisée par les touristes et tous ceux qui sont curieux de découvrir l’authenticité et la fierté de notre peuple », a ajouté le ministre.
Les langues nationales font partie également « de notre patrimoine culturel immatériel et constituent le véhicule de notre culture et il est très important de travailler non seulement à leur préservation mais surtout à leur promotion » a-t-il affirmé.
Il a indiqué que son ministère travaillait avec le ministère de l’Éducation à la promotion des langues nationales. « Nous sommes en phase pour que nos langues nationales soient valorisées et qu’on puisse travailler à ce que ces langues reprennent leur valeur », a-t-il souligné.
Source: dpa.news