Les bénéficiaires ont été outillés sur la filature, le tissage et le « bogolan », une technique traditionnelle très ancienne de teinture végétale pratiquée au Mali.
La formation a été assurée par le centre « Ndomo », une entreprise sociale basée dans la ville de Ségou (Centre) et spécialisée dans l’utilisation des techniques traditionnelles de teinture naturelle sur le textile en coton biologique. Ce centre, créé en 2004, œuvre à répondre au problème du chômage de jeunes qui n’ont pas eu la chance de suivre des études ou d’être scolarisés.
Lancé en septembre 2018 et doté d’un budget de 30 millions d’euros, le PROJES, déployé dans les régions de Mopti, Ségou et San (Centre), une zone soumise à de fortes pressions multidimensionnelles notamment sécuritaires, cible la jeunesse, filles et garçons, comme bénéficiaires privilégiés.
Selon la GIZ, le programme soutient la construction et la rénovation de projets d’infrastructure afin d’améliorer l’accès de la population à des services socio-économiques de base. En outre, il promeut la formation, l’insertion sur le marché du travail et la création de débouchés économiques pour les jeunes, et renforce la cohésion sociale en soutenant les initiatives d’organisations locales en faveur de la paix et de la réconciliation.
Source: dpa.news