La contribution financière de l’ambassade s’inscrit dans le cadre de son programme « micro-projets » créé pour soutenir les groupes défavorisés de la société afin d’améliorer leur situation sociale et économique, et ce, grâce à l’auto-aide par des micro-financements.
Le projet de fumage et de séchage du poisson à El Mina vise à offrir aux femmes membres du réseau Fedecom une opportunité concrète de génération de revenus, a indiqué l’ambassade. Par ailleurs, cette activité contribuera à approvisionner les foyers à faible revenu en poissons transformés, a-t-on souligné.
En Afrique, le poisson fumé est une source vitale d’alimentation et de revenus pour de nombreuses communautés côtières du continent. Il est préféré par les populations locales pour son prix compétitif et sa durée de conservation qui oscille entre trois et six mois, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
En Mauritanie, qui dispose d’un stock annuel exploitable de près de 1,8 million de tonnes de poissons, la pêche est le deuxième secteur économique le plus important, après les mines. Elle offre 226 000 opportunités d’emplois, dont 66 000 permanents, selon des statistiques publiées fin 2022 par le MPEM.
Cependant, la consommation annuelle de poisson par habitant en Mauritanie est inférieure à 18 kilogrammes et environ 15 pour cent de la population est considérée comme en situation d’insécurité alimentaire, d’après l’agence allemande de coopération internationale (GIZ).
Source: dpa.news