Le festival célèbre la musique du monde entier
Le festival célébrera de nombreuses autres formes de musiques du monde. « Les sons du guembri et des crotales omniprésents se mêleront aux sonorités du jazz dans toute sa diversité, au flamenco, au reggae, à la salsa ou encore aux rythmes touareg ou tamoul ». Des musiciens venus des Etats-Unis, de Cuba, du Pakistan, de France, de Belgique ou d’Allemagne retrouveront les Maâlems Gnaoua. « Du beau monde en perspective pour créer d’intenses moments de fusions et d’improvisations », a-t-on ajouté.
Inauguré en 1998, le Festival est plus qu’une simple manifestation culturelle, a écrit sa productrice, Neila Tazi. « C’est un projet qui a milité pour la reconnaissance d’une culture marginalisée et la renaissance d’une ville qui était, elle aussi, un peu oubliée ». La culture gnaoua fait partie de l’identité culturelle marocaine. Elle mêle « des pratiques africaines ancestrales, des influences arabo-musulmanes et des manifestations culturelles berbères », explique l’UNESCO.
Inscrite sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO depuis 2019, la musique Gnaoua, se retrouve sous d’autres appellations en Afrique du Nord comme Diwan en Algérie, Stambali en Tunisie et Zar en Égypte.
Source: dpa.news