Ce projet, qui se poursuivra jusqu’à janvier 2025, concerne deux municipalités situées au Nord du pays : Tunis, la capitale, et la Goulette. Il a été conçu pour « renforcer la sécurité alimentaire urbaine et la durabilité environnementale et sociale » au niveau des deux municipalités, selon la FAO.
Le projet porte notamment sur la sensibilisation et le partage de pratiques de bonne gouvernance alimentaire urbaine auprès des citadins. Il s’agit aussi de renforcer les capacités techniques et managériales des acteurs des deux villes, et ce, en vue de prévenir, réduire et gérer le gaspillage alimentaire.
L’implémentation du projet permettra d’identifier les causes de ce gaspillage et de proposer des solutions innovantes et des actions durables de prévention, de réduction et de gestion en la matière.
La municipalité de Tunis est dotée d’une stratégie de réduction du gaspillage alimentaire (2020-2025) élaborée à la faveur d’une collaboration avec l’Institut national de la consommation (INC), un établissement public, et la FAO.
Dans ce cadre, des campagnes de sensibilisation ont été menées auprès des animatrices des jardins d’enfants et des élèves des écoles primaires « car c’est cette génération qui est en mesure d’opérer les vrais changements », selon un responsable de la municipalité.
En Tunisie, les ménages gaspillent, chaque année, des produits alimentaires d’une valeur estimée à plus de 570 millions de dinars (plus de 170 millions d’euros), à en croire les résultats d’une étude de l’INC, publiée en 2018.
Parmi les produits les plus gaspillés figure, en première position, le pain (16 pour cent des pains achetés), puis les céréales (10 pour cent), les légumes (6,5 pour cent), les fruits (4 pour cent), le lait et ses dérivés (2,3 pour cent) et les viandes (2 pour cent), d’après cette étude.
Source: dpa.news