Le CNFN est chargé de « donner des avis et de formuler des propositions visant à orienter et à améliorer l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques en matière de promotion de la Femme », a-t-on précisé. Il est également chargé de « prendre en compte les points de vue des femmes sur les questions intéressant le développement politique, économique et social du pays », a-t-on ajouté. Le Conseil « contribuera à l’amélioration du statut des femmes et au renforcement du leadership féminin par le respect des droits fondamentaux et inaliénables des femmes », a-t-on poursuivi.
Au Niger, les principales sources d’inégalité entre les deux sexes sont l’analphabétisme, l’abandon scolaire précoce (qui touchent plus les femmes que les hommes), les mariages forcés ou précoces, ainsi que les difficultés d’accès à la propriété foncière, au système des crédits bancaires et à l’emploi, selon des études. Il s’agit également des violences basées sur le genre (VBG), de la traite, du travail forcé et de l’exploitation sexuelle des femmes et des filles. Sur le plan politique, les femmes restent sous-représentées aux postes de décision.
Source: dpa.news