Des entreprises et organisations américaines ainsi que le gouvernement des États-Unis ont l’intention d’investir plus d’un milliard de dollars pour plus d’opportunités économiques destinées aux femmes en Afrique, en focalisant sur la réduction de la fracture numérique entre les sexes. C’est ce qu’a annoncé la vice-présidente américaine Kamala Harris au terme d’une visite de quatre jours au Ghana. Sur le milliard de dollars, 528 millions d’engagements du secteur privé américain iront en faveur de l’autonomisation économique des femmes.La Maison blanche a également annoncé près de 400 millions de dollars d’engagements du secteur privé pour soutenir la réduction de la fracture numérique entre les hommes et les femmes. Un autre engagement mixte de 60 millions a été annoncé pour lancer le Fonds pour les femmes dans l’économie numérique. D’autres initiatives d’un montant de 47 millions de dollars de la part du gouvernement américain serviront à favoriser l’inclusion politique, économique et sociale des femmes en Afrique, en s’appuyant sur les initiatives lancées lors du sommet des dirigeants américains et africains de décembre 2022.
Selon la Maison blanche, l’administration américaine continuera à collaborer avec d’autres gouvernements, le secteur privé, des fondations et des organisations multilatérales afin de réduire la fracture numérique qui défavorise les femmes en Afrique. Selon le Rapport 2022 sur la connectivité dans le monde de l’Union internationale des télécommunications, l’Afrique était la région la moins connectée en 2020, avec 67 pour cent de la population hors ligne. 24 pour cent des femmes africaines, contre 35 pour cent des hommes, utilisent l’internet.
Le voyage de Kamala Harris est la cinquième visite de responsables américains de haut niveau sur le continent en l’espace de quelques mois. L’engagement des Etats-Unis est perçu comme une réaction à la suprématie de la Chine en matière d’investissements sur ce continent qui compte environ 1,4 milliard d’habitants.
Source: dpa.news