Développé par des ministères fédéraux allemands et des ministères africains partenaires et piloté par le BMBF, ce programme a été conçu pour promouvoir des solutions innovantes qui améliorent l’approvisionnement en eau et l’assainissement en Afrique et contribuent à la préservation des écosystèmes naturels, selon ses initiateurs. Il fait partie de la stratégie « Recherche pour le développement durable » (FONA, en acronyme allemand), lancée par le BMBF en 2005.
L’appel à proposition de projets s’adresse aux réseaux de recherche comprenant « au moins un partenaire » en Allemagne et un autre en Afrique australe où est implémentée la première et principale phase du WASA, a-t-on lu sur la plateforme numérique du FONA. Les demandes de financement peuvent être déposées jusqu’au 15 juin 2023, a-t-on ajouté. D’une durée maximale de quatre ans, les projets de recherche sélectionnés devraient démarrer en 2024.
Pour atteindre ses objectifs, le programme WASA prévoit de développer de nouveaux processus, produits et services dans trois domaines thématiques, à savoir la gestion durable des ressources en eau, les infrastructures et technologies de l’eau et la prévision hydrologique et gestion des extrêmes hydrologiques.
La sécurité de l’eau est « la disponibilité de la ressource en quantité et qualité suffisantes pour garantir le développement socio-économique, les moyens de subsistance, la santé et les écosystèmes », d’après la définition du Conseil mondial de l’eau, une organisation internationale multipartite.
En Afrique, qui compte environ 1,4 milliard d’habitants, 418 millions de personnes n’ont pas accès à un service d’eau potable de base, selon un rapport du « Programme conjoint UNICEF/OMS de surveillance de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène (JMP) », publié en mars 2022.
Source: dpa.news