Nommée SALEMA (littéralement sûreté), elle vise à prévenir, la stigmatisation sociale, la discrimination et les comportements à risque « compte tenu des lacunes du système de santé et de l’exposition des personnes vivants avec le VIH », a expliqué la même source. SALEMA fournira ses services et conseils, sous la supervision de spécialistes et d’experts, aux jeunes, aux migrants et aux populations clés à savoir les homosexuels, les travailleurs du sexe, les consommateurs de drogues injectables et la population carcérale. Elle orientera également les groupes cibles vers les services de soutien social, les services d’accompagnement juridique et psychologique et les services d’examen et de suivi médical.
Selon la directrice de l’ATSR, Irzek Khnitech qui s’exprimait lors d’une conférence de presse, l’Association aspire à gérer 10 000 inscriptions, ainsi que de fournir des services à 100 utilisateurs simultanément. Des statistiques rapportées par l’Association indiquent qu’en 2021 le nombre de personnes infectées par le virus en Tunisie « a atteint environ 5 400 (2 400 femmes, 2 800 hommes et 200 enfants de moins de 15 ans) ». La Tunisie a accompli « des progrès importants » dans la lutte contre le SIDA, a noté le Fonds mondial de lutte contre le sida en octobre 2021, « cependant, des données récentes montrent que l’épidémie progresse dangereusement (…) essentiellement dans le Grand Tunis et les zones côtières ».
Source: dpa.news