En Guinée, les femmes et jeunes filles utilisent de plus en plus les méthodes contraceptives. Elles permettent aux femmes mariées d’espacer les naissances et aux plus jeunes d’ éviter les grossesses non désirées. Dans une clinique à Tomboliya en banlieue de Conakry, une jeune fille et une mère de famille sont venues se planifier. La première Aïssata Keïta tient à finir ses études avant d’enfanter : « Je me suis orientée à l’école professionnelle et j’ai décidée de me planifier pour ne pas tomber enceinte et gâcher ma carrière. J’ai des amies qui ont abandonné les cours parce que la grossesse les fatiguait. Après l’accouchement il faut quelqu’un pour s’occuper de l’enfant sinon tu ne pourras pas continuer tes études. En matière de contraception moi je préfère la forme injectable et je viens chaque trois mois la renouveler »
De son côté, après les explications de la sage-femme, la mère de famille choisi l’implant : « La sage-femme m’a parlé de plusieurs méthodes ainsi que leurs avantages et inconvénients. La forme injectable qu’on appelle le dépôt, la capote, le dispositif intra utérin, l’implant et autres. J’ai choisi l’implant . Après avoir pris mes chiffres attentionnels elle me l’a placé ».
D’après la sage-femme, au mois de Septembre dernier 12 femmes dont 8 jeunes filles ont été planifiées dans sa clinique. Elle ajoute que les femmes et filles sont prises en charge en cas d’effets secondaires qui varient d’un individu à un autre. Elle souligne que la planification n’ entrave pas la conception mais aide plutôt les jeunes filles à s’épanouir et permettre à l’organisme de la femme de se reconstituer après un accouchement. Elle invite les femmes et filles désireuses de se planifier de se rapprocher des structures appropriées pour obtenir plus d’ informations. Selon l’EDS 2018, la prévalence contraceptive est de 11% un chiffre qui diffère d’une localité à une autre. Les régions de la Moyenne Guinée et Haute Guinée enregistre les plus faibles taux.
Maimouna Bangoura