Cette augmentation de la représentation féminine est due à la loi de mai 2010 qui a institué la « parité absolue homme-femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives ». Les listes de candidatures sont alternativement composées de personnes des deux sexes. Selon un rapport des Nations unies (ONU), en dehors du Sénégal, seuls 15 des 111 postes parlementaires ou ministériels élus ou nommés ont été occupés par des femmes en Afrique de l’Ouest et au Sahel entre décembre 2021 et juin 2022.
Si les résultats des législatives ont été saluées partout, « le chemin pour arriver à la parité parfaite est encore long et parsemé d’écueils », note ONU Femmes. Les élections locales de janvier 2022 n’ont permis d’élire que 18 femmes maires contre 557 hommes maires, soit 3,23 pour cent. La précédente législature, 2017-2022, comptait 69 femmes sur 165 sièges mais avec un déséquilibre au niveau des commissions parlementaires. Sur les 11 commissions, seules deux étaient dirigées par des femmes.
Au niveau mondial, dans les 48 pays ayant organisé des élections parlementaires en 2021, les femmes ont remporté 28,6 pour cent des sièges, soit une amélioration de 2,1 points de pourcentage par rapport aux élections précédentes.
source: dpa.news