Évoquant l’incidence de cette innovation numérique sur l’emploi, le ministre a expliqué que son département n’allait pas apporter aux jeunes « du prêt-à-porter ». Le digital, a-t-il dit, a cette particularité de pouvoir opérer « la conduite du changement pour quelqu’un qui envisage d’implémenter des projets digitaux ». En mars 2022, la Guinée a signé un accord avec l’institution indienne de formation professionnelle Solis Investments group pour former des experts et techniciens afin d’améliorer la qualité de la formation dans les écoles techniques et professionnelles et de l’adapter au besoin du marché.
Commentant alors cet accord, le ministre a expliqué que l’Inde et l’Asie étaient dans le marché mondial de la sous-traitance informatique. « Nous pensons que dans les années à venir, l’Afrique aura sa partition à jouer dans ce domaine. Nous préparons donc nos jeunes à occuper ces postes », a-t-il ajouté. Un rapport de la Société financière internationale (IFC), publié en 2019, estime que 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne nécessiteront d’ici 2030 des compétences numériques, autrement dit des jeunes à former. D’ici 2030, l’Afrique abritera plus d’un quart de la population mondiale des moins de 25 ans.
source: dpa.news