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Le 28 septembre 2019 des centaines de citoyens guinéens ont rallié le stade du même nom sur appel des forces vives. Ceci pour s’opposer à une éventuelle candidature présidentielle du chef de la junte d’alors (Moussa Dadis Camara). Cette mobilisation sauvagement réprimée par les forces de sécurité s’est soldée par plusieurs blessés graves, des porté disparus et des centaines de femmes violées. Treize années après le déroulement de ces événements tragiques le procès tant attendu démare enfin ce mercredi 28 septembre 2022 sous l’impulsion du président de la nouvelle transition (Col. Mamadi Doumbouya. Présent à Conakry à cette occasion, Karim Asad Ahmad Khan, le procureur de la Cour Pénale Internationale a salué l’ouverture de ce procès.
Il s’agit d’un problème guinéen qui doit être résolu par les guinéens:
«C’est une grande joie, le procès du 28 septembre va enfin se tenir. C’est une volonté à saluer. Les problèmes sont guinéens et les solutions aussi doivent être guinéens. L’ouverture de ce procès est un jour historique pour la Guinée mais aussi pour le continent Africain. Personnellement je veillerai sur ce procès historique. C’est le début des procédures. Le navire a quitté le port, mais nous devons nous rassurer que ce navire va arriver à destination. Le temps des discours est terminé. C’est le moment d’agir pour que la justice puisse réellement commencer sur ces massacres du 28 septembre. Nous allons bien surveiller cet endroit avec la fierté que vos rêves et vos attentes seront préservés par la justice » a déclaré le procureur de la CPI
Aboubacar Camara