Il a rassemblé plus de 500 jeunes étudiants des universités du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Togo et du Gabon. La rencontre a porté sur les principaux défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest, notamment les conflits intercommunautaires, le terrorisme et l’extrémisme violent, et le rôle des jeunes en matière de prévention et de gestion des conflits pour la préservation de la paix et de la sécurité. La jeunesse africaine doit prendre conscience et participer à la promotion de la paix en Afrique, a plaidé Moustapha Hassan Ambarka, secrétaire général du Rescuao.
Le festival a été conçu pour développer les relations et les échanges interuniversitaires et le partage d’expériences entre acteurs. Il s’agit également de la sauvegarde du patrimoine culturel et artistique de l’Afrique en vue de développer des industries culturelles. Le Fescuao ambitionne de faire de l’art, de la culture, de l’éducation, de la communication et de l’entrepreneuriat, des instruments de sensibilisation des populations en vue d’une plus grande prise de conscience des défis nouveaux, a indiqué l’Université de Lomé.
Pour promouvoir la paix en Afrique, l’Organisation des Nations unies (ONU) avait plaidé en faveur de l’exploitation du dividende démographique du continent dont plus de 20 pour cent de la population ont entre 15 et 24 ans. À cet égard, les Nations unies ont exhorté les dirigeants du continent à impliquer la jeunesse africaine pour lutter contre les menaces à la paix et à la sécurité, y compris la radicalisation, l’extrémisme violent, le terrorisme, les crimes organisés, les migrations forcées, et la prolifération des armes légères et de petit calibre et des milices.