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Treize ans après les exactions survenues au stade du 28 septembre , le procès s’ouvre enfin ce mercredi date commémorant ce douloureux événement . Qualifiés de crimes contre l’humanité ils entachent le ‘Non » historique de la Guinée au Générale Degaule le 28 septembre 1958 prélude à l’indépendance du pays.
C’est un tribunal flambant neuf qui va abriter le procès auprès son inauguration par le ministre de la justice Charles Wright. La cérémonie inaugurale s’est déroulée en présence du Procureur Général de la Cour Pénale internationale, la cabinet de la présidence de la République et les institutions internationales.
Dans son discours de circonstance le ministre de ma justice Charles Wright a rassuré que les coupables seront forcément démasqués:
« Les présumés auteurs des exactions vont répondre de leurs actes. Quelque soit leur appartenance politique, leur titre, leur rang ou grade, qu’ils puissent répondre dans le respect des droits à la défense de leurs actes devant la justice de notre pays ».
Une loi pour la protection des victimes a même été adoptée par le CNT afin qu’elles ne soient pas inquiétées durant le procès. Ces dernières souhaitent le rétablissement de la vérité, des réparations et la garantie de non répétition.
Le garde des sceaux souhaite aussi que la CPI ne soit pas utilisée comme un instrument:
« que la souveraineté judiciaire de notre pays soit observée dans le respect mutuel. Le département de la justice est prêt à agir et à œuvrer sans relâche pour la manifestation de la vérité dans le dossier du 28 septembre et dans les autres cas de crimes et violations des droits de l’homme qui hélas avaient entaché le parcours historique de notre pays. Nous voulons lutter durablement contre l’impunité en Guinée et y construire des espaces mutuels de démocratie, de liberté et dignité protégée dans le strict respect de la loi et de l’autorité de l’État »
Aboubacar Camara