Cité par l’Agence de presse sénégalaise (APS), Saka a évoqué la présence dans les zones d’orpaillage de Kédougou de jeunes filles en provenance du Nigeria et des zones frontalières de la région et qui sont livrées à la prostitution. « Ce sont des victimes de la traite et de l’exploitation sexuelle dans les sites d’orpaillage », a-t-il déploré. La formation permet de renforcer les capacités des OPJ notamment en matière d’identification des victimes et de poursuite des auteurs de ces crimes, a-t-on expliqué.
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), la traite des êtres humains (ou traite des personnes) désigne généralement le processus par lequel des personnes sont placées ou maintenues en situation d’exploitation à des fins économiques. Ces personnes peuvent être victimes de la traite au sein d’un pays, ou à l’échelle internationale pour diverses fins, y compris le travail forcé et l’exploitation par le travail dans des usines, des fermes et chez des particuliers, l’exploitation sexuelle, le mariage forcé et le prélèvement d’organes, précise l’agence onusienne spécialisée.
À l’échelle mondiale, la forme de la traite des personnes la plus connue est l’exploitation sexuelle (53 à 60 pour cent des victimes), selon l’ONUDC. Les autres formes sont respectivement le travail forcé, la mendicité des enfants et la traite aux fins de prélèvement d’organes, d’après la même source.
Source: dpa.news