« Nous commercialisons une large gamme de produits halieutiques séchés et des plats préparés qui puisent leur inspiration dans le patrimoine culinaire de mes ancêtres. Nous œuvrons à faire connaître ces recettes de terroir et à promouvoir ainsi le consommer local », indique Dialika dans un entretien accordé à la dpa. Détentrice d’un master en banque finance et assurance, l’entrepreneure a opté pour une reconversion professionnelle après une mauvaise expérience avec son ancien employeur. Si son choix s’est porté sur la transformation des produits de la pêche, c’est dans l’objectif d’offrir à la population sénégalaise des aliments qui répondent aux normes d’hygiène et de santé, dans des emballages biodégradables et respectueux de l’environnement.
« J’ai été frappée de voir que nos produits locaux, particulièrement ceux de la mer, sont vendus dans des conditions qui ne répondent pas aux mesures d’hygiène nécessaires. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de me lancer dans ce projet », souligne la promotrice de La Niominka. À en croire la jeune femme, ses produits connaissent un succès auprès des Sénégalais. Pour elle, les objectifs ne sont pas encore totalement atteints. Cependant, elle assure avoir retrouvé sa voie dans l’entrepreneuriat.
Aujourd’hui, elle affiche l’ambition de renforcer les débouchés économiques de son commerce à l’international et de continuer à contribuer à renforcer l’autonomisation des femmes transformatrices de poissons des îles du Sine-Saloum, avec qui elle collabore. Au Sénégal, la filière de la transformation artisanale des produits halieutiques emploie plus de 53 000 personnes, majoritairement des femmes, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
source: dpa.news