Il permettra également la production de crédits carbone associé, grâce à la réduction de l’impact des activités forestières, le reboisement, l’agroforesterie et la conservation de forêts naturelles, a-t-on ajouté. En effet, le Gabon est l’un des pays les plus boisés au monde, avec environ 90 pour cent de sa superficie totale (près de 268 000 kilomètres carrés) couverte de forêts tropicales, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il partage avec cinq autres pays d’Afrique centrale (Congo, Cameroun, RCA, RDC et Guinée-Équatoriale) la forêt du bassin du Congo (plus de 240 millions d’hectares), le deuxième plus grand massif forestier tropical au monde, après l’Amazonie, en Amérique du Sud.
Qualifiée de « deuxième poumon du monde », cette forêt joue un rôle central face au changement climatique puisqu’elle stocke une quantité équivalente à six ans d’émissions mondiales de carbone, constituant ainsi l’un des réservoirs de carbone les plus importants de la planète, selon l’Initiative pour la forêt de l’Afrique centrale (CAFI). Depuis plus d’une décennie, cette forêt est au cœur du défi majeur de la déforestation en raison de la rapide croissance démographique et urbaine, et la surexploitation des ressources forestières, a-t-on prévenu.
Source dpa.news