Le projet, d’une durée de trois ans, couvre la ville de Goma, le territoire de Lubero et celui de Beni. Il est extensible à d’autres zones ou provinces mais dépendra des financements, a-t-on ajouté. Financé par l’Agence française de développement (AfD) et l’Association mondiale des amis de l’enfance, ce projet est mis en œuvre par un consortium d’associations nationales et internationales travaillant en collaboration avec l’État. En mars 2019, avec l’appui de la Banque Mondiale (BM), le consortium conduit entre autres par le Français CIVIPOL, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) et CARITAS Congo a lancé une campagne de rattrapage pour enregistrer 2.4 millions d’enfants à l’état civil.
D’après les autorités provinciales du Nord-Kivu, les résultats de l’enquête 2017-2018 révèlent que 24 pour cent d’enfants de moins de 5 ans sont enregistrés à l’état civil et seuls 18 pour cent d’entre eux possèdent un acte de naissance. L’UNICEF indique en mars 2022 qu’en RDC, où « le système d’état civil s’est effondré » lors de la crise économique et la guerre civile, les pénalités pour enregistrement tardif excèdent les moyens « de pratiquement tous les parents » et même un enregistrement dans les délais est trop coûteux pour les pauvres.
Source: dpa.news