« (…) Nous mettrons tout en œuvre pour que nous ayons des journalistes spécialisés sur les questions des droits humains », a déclaré Mme Aichatou Hamma Wakasso, secrétaire générale du RJDH, intervenant à l’ouverture de la formation. « En tant que pilier de tout système démocratique, le journaliste assume une responsabilité sociétale élémentaire pour défendre les valeurs démocratiques fondamentales », a-t-elle dit, cité par l’Agence nigérienne de presse (ANP). « Cela exige d’abord un travail professionnel, le respect de l’éthique et la déontologie, les soucis de la vérité, ne jamais perdre des vue la dignité humaine et l’exactitude d’une information complète », a-t-elle souligné.
« Les questions liées aux droits de l’homme doivent être internalisées par les professionnels des médias », alors que « le respect des droits humains reste encore une problématique au Niger », avait annoncé Moussa Hamidou Talibi, Rapporteur général de la CNDH. Au Niger, lors des opérations de maintien de l’ordre, les différents cas de violations des droits de l’homme sont imputables aux forces de sécurité intérieure. Le projet « promotion d’informations de qualité sur les droits humains au Niger » vise à contribuer au renforcement de la gouvernance démocratique et au respect des droits humains dans le pays, par une redevabilité accrue des structures de pouvoir formel et informel.
source: dpa.news