Dans ce cadre, près de 3900 producteurs de noix de cajou seront accompagnés pour obtenir des qualifications biologiques certifiées, a fait savoir l’USAID. Au Bénin, l’insuffisance du nombre de producteurs de noix de cajou certifiées biologiques a empêché Tolaro Global d’en satisfaire les demandes des marchés américain et européen, a-t-on ajouté. À terme, le projet devrait augmenter l’offre de noix de cajou certifiées biologiques de 1567 tonnes métriques à 8000 tonnes. Il devrait également permettre à Tolaro Global d’augmenter sa capacité de traitement des noix brutes de 6000 tonnes, à 8000 tonnes par an.
En raison de l’insuffisance des équipements et de l’expertise technique, le Bénin exporte environ 87 pour cent de ses noix de cajou brutes vers les marchés asiatiques, tels que l’Inde et le Vietnam, pour y être transformées, a-t-on noté. Cela entraîne une énorme perte de revenus à la fois pour les producteurs de noix de cajou et pour des entreprises comme Tolaro Global. Le projet porte aussi sur la transformation des pommes de cajou et des noix de cajou cassées – toutes deux généralement jetées- en produits qui peuvent également être exportés, ce qui créera de nouvelles lignes de revenus, a indiqué l’USAID.
À cet égard, Tolaro récupérera 300 tonnes métriques de pommes de cajou qui seront transformées en aliments pour animaux. Pour ce faire, l’entreprise formera et renforcera les capacités de 204 personnes pour la collecte, le séchage et l’élimination des pommes de cajou.
Source: dpa.news